Happy Birthday Sweet Heart | Klaus & Caroline [FLASHBACK]

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Happy Birthday Sweet Heart

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Klaus jubilait. Il avait obtenu une information très intéressante de la part de sa petite Sasha. En effet il avait obtenu la date d’anniversaire de Caroline, et ça, ça valait bien toutes les malédictions du monde. Bien entendu, elle était avec l’autre crétin d’hybride mais Klaus avait bon espoir que Caroline se rende compte que Klaus était son grand amour. Néanmoins, Klaus voulait marquer le coup pour son anniversaire et pas qu’un peu ! Il allait organiser un anniversaire comme elle n’en avait jamais eu. Seulement, il fallait qu’il réussisse à la faire venir chez lui… Mais cela ne devrait pas trop compliqué.

Klaus jeta un coup d’œil à ses hybrides, appliqués à faire tout ce qu’il leur avait ordonné. Le salon avait été redécoré pour l’occasion, très sobrement tout de même, il ne s’agissait pas faire une fête pour une adolescente de 15 ans. Des nuances de rouge avaient été disposées un peu partout, quelques fleurs également… Tout dans l’élégance.

Klaus avait prévu un dîner en tête à tête, suivi d’une ballade en calèche, connaissant l’affection que Caroline avait pour les chevaux. Et bien sûr il lui offrirait le cadeau qu’il lui avait acheté. Mais avant tout cela, il devait se préparer. Il monta tout d’abord prendre une douche. Il choisit ensuite minutieusement ses vêtements. Il opta pour un pantalon noir simple, une chemise blanche ouverte de quelques boutons puis d’une veste noire également, rien de bien original, mais la simplicité était toujours gagnante.

Il redescendit ensuite dans le salon, vérifiant que tout était parfait puis il congédia ses hybrides, restant seul dans le manoir puisqu’il avait réussi à faire déguerpir toute sa famille. Il se munit ensuite de son téléphone pour envoyer un message à Caroline.

« Il faut que tu viennes immédiatement chez moi, il y a une urgence, Klaus. »

Il attendit quelques minutes puis un sourire apparu sur ses lèvres quand la jeune femme lui répondit qu’elle arrivait, il sentait qu’il allait passé une excellente soirée même s’il savait qu’il y avait toujours une chance pour que la jeune femme l’envoi balader et il était conséquent. Mais Klaus comptait bien la faire rester par tous les moyens.

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Caroline & Niklaus

Zum zum... Zum zum... Zum zum... Damn. Je pense tout en me retournant dans mon lit, fuyant la lumière du jour qui perce les rideau et le bruit désagréable de mon portable qui vibre sur la table de chevet, comme un petit soldat qui me rappelle à l'ordre. Je l'entend presque gémir et rouspéter " debout Caroline, c'est ton anniversaire, tu ne vas tout de même pas dormir jusqu'à midi ! ". Bon, au fond, il a raison ce fichu téléphone, mais ce n'est pas pour cela que je ne vais pas me permettre de le maudire quand même, pour la forme. Finalement je repousse mes draps et appuie sur la touche qui clignote au centre de l'écran comme un appel au secours. Snooze. Si un jour je trouve l'inventeur de cette fonctionnalité, je crois que je l'embrasse. Enfin... Seulement si il est beau. Et charmant. Et riche. Ouais nan, oubliez ce que j'ai dit, un remerciement et une poignée de main suffiront. Toc toc sur la porte. Ah, voilà que la cavalerie attaque. Et ce n'est presque pas une image. La douuuce voix de ma mère passe à travers le bois, puisque je n'ai aucune intention de l'ouvrir. « Dépêche toi de te laver ! Je vais au travail, je t'ai laissé des toasts dans la cuisine ! » Dit-elle avant de s'en aller rapidement. Ouf. Bon débarras. La situation est étrange, car autrefois je voyais mon anniversaire comme une journée particulière que j'adorais. Ce jour-là, je pouvais être une princesse, l'héroïne, le centre de l'attention. Mais aujourd'hui, tout est différent. Je ne vieillirai plus jamais réellement, alors à quoi bon célébrer chaque année ? Je suis immortelle. Les anniversaires, c'est pour les humains.

Zum zum... Zum zum... Zum zum... Fait mon portable en se remettant à vibrer. Je soupire et tend le bras pour appuyer sur la touche " désactiver le réveil " lorsque je remarque qu'il s'agit d'un SMS. D'abord, j'envisage la forte probabilité que ce message vienne d'un de mes amis qui me souhaite un joyeux anniversaire. Malheureusement, non. What the hell ? Le nom de Klaus s'affiche sur l'écran. Mais qu'est-ce-qu'il me veut lui encore ? On pourrait croire que le fait qu'il vole du sang à ma meilleure amie sans lui demander la permission et qu'il ai soumis mon petit-amis à sa volonté avec tout autant de tact suffirait à l'éloigner de moi, mais ce psychopathe semble insister. Ma première réaction et de balancer mon téléphone sur le lit sans ouvrir la petite enveloppe électronique. Puis... Je soupire d'agacement et change d'avis. Pourquoi faut-il toujours que je cède à ses caprices d'hybride originel ? Il m'énerve. Je parcours les quelques mots du regard et grogne. Qu'appelle-t-il exactement une " urgence ". Non parce qu'avec lui, ça va d'une tâche de café sur son tableau à un début de troisième guerre mondiale. Screw it. Plus blasée que vraiment inquiète, j'enfile néanmoins une tenue confortable avant se sortir de la maison, non sans avoir enfourné un toast froid entre mes dents. L'avantage merveilleux d'être un vampire, c'est que les voitures deviennent vite obsolètes. C'est en courant plus vite que la lumière que je rejoins les abords du Manoir Mikaelson. Brrr... Cette baraque me fiche toujours autant les jetons. Attention, comprenez moi bien, je n'en ai pas vraiment peur. Il en faut plus pour m'effrayer, mais cet endroit dégage quelque chose de...malsain. Vraiment malsain. Je frappe deux coups à la porte avant de l'ouvrir, consciente que la fratrie ne ferme jamais à clé. C'est vrai, qui serait assez fou pour y pénétrer sans autorisation, de toute façon ? Pas besoin de serrure pour éloigner les gens, la méfiance suffit amplement. C'est avec un ton très agacé que j'appelle celui qui m'a fait venir. « Klaus ? » Pas de réponse. Try again. Nouveau soupir. Je croise les bras en perdant patience. « Klaus ! J'espère que c'est important, sinon tu vas m'entendre ! » Pas sûr que je sois en mesure de le menacer, mais je n'y peux rien si j'ai mauvais caractère. Surtout aujourd'hui.

Emi Burton

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Klaus attendait plus ou moins patiemment, l’arrivée de son invitée avec une certaine appréhension. Il avait peur qu’elle le plante comme un idiot et qu’il se retrouve seul avec sa surprise, ce qui était plus que probable. Mais Klaus tenterait tout pour la retenir. Il entendit la porte d’entrée et un sourire en coin s’imposa sur ses lèvres
« Klaus ? »

Il ne répondit pas, attendant un peu que la jeune femme progresse dans la maison.

« Klaus ! J'espère que c'est important, sinon tu vas m'entendre ! »

Klaus retint un rire en imaginant Caroline lui faire payer quoique ce soit, néanmoins il trouvait cela mignon. Et il savait que Caroline pouvait devenir une véritable tigresse, il se leva enfin pour aller à la rencontre de la jeune femme qui allait bientôt arriver au salon. Il se planta devant elle, un sourire aux lèvres. Il la détailla rapidement, elle était plutôt simple aujourd’hui mais cela n’enleva rien à sa beauté naturelle, bien au contraire.

« Caroline, ma douce, tout d’abord je te souhaite un très joyeux anniversaire. Si je t’ai demandé de venir c’est parce que je t’ai préparé une petite journée pour célébrer cet événement. Et avant que tu me hurles dessus que tu ne veux pas rester avec moi et que tu t’en ailles en claquant la porte laisse moi parler s’il te plait. Je sais que tu ne me tiens pas en très haute estime à cause d’Elena et de Tyler et je comprends. Bien qu’en ce qui concerne Elena j’ai trouvé un moyen qui ne nécessitera plus l’utilisation de son sang, donc je la laisserai tranquille je le promets, et en ce qui concerne Tyler… Le fait qu’il me soit asservi n’est pas un cadeau crois-moi. Pour moi, Tyler n’est qu’un idiot, prétentieux qui ne te correspond absolument pas. Enfin, bref, reste s’il te plait Caroline, cela me ferait très plaisir et je te jure qu’on va passer une bonne journée. »

Klaus avait fini son speech, et il s’attendait à des questions et il était plus ou moins disposé à y répondre dans la mesure du possible évidemment. Mais il avait vraiment envie qu’elle reste avec lui, pour une fois qu’il pouvait l’avoir que pour lui sans que ce soit pour une quelconque manœuvre de sauver encore Elena.

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Caroline & Niklaus

J'entre plus avant dans la maison, à la recherche de mon hôte qui semble se faire désirer. Franchement, s'il m'a demandé de venir, il ne pouvait pas m'attendre dans l'entrée ? Ou au moins faire l'effort de répondre, après tout le trajet que je me suis farci ? Je grommelle et décide d'aller vers le salon, puisque je connais presque trop bien le malade mental qui vit ici. Il aime les grandes pièces, car il peut s'y exposer comme un roi. C'est donc en effet dans le salon que je le trouve. Je m'arrête à l'entrée de la pièce et croise les bras. Oh my god. Tout est décoré de façon subtile mais perfectionniste et il se dégage des fleurs un parfum enivrant. Bien décidée à ne pas montrer la moindre surprise, je fronce les sourcils et me concentre sur Klaus qui tente de s'expliquer. Tic tic tic tic tic font mes ongles que ma veste en cuir alors que je m'impatiente. Fêter mon anniversaire ? Avec lui ? Seriously ? Même pas en rêve. Une flamme de colère s'allume dans mes yeux. De quel droit s'estime-t-il digne de s'imposer ainsi dans ma vie ? Et savoir qu'il ne fera plus de mal à Elena n'efface pas ce qu'il a déjà fait. Il va falloir plus que quelques bouquets pour racheter ses fautes.

« Tu te fiches de moi ? Pour ton information, insulter mon petit-ami de gros débile sans cervelle ne va certainement pas me donner envie de m'éterniser ici. » Je marque une pose, l'air surprise qu'il ai pu penser une seule seconde que ce plan fonctionnerait. « Et de toute façon, je ne veux pas fêter mon anniversaire. Ni cette année, ni aucune après. »

Sur ces mots, je fais demi-tour et retraverse la maison dans l'autre sens, bien décidée à mettre un maximum de distance entre moi et cette situation grotesque. Certes, il a fait un bel effort en choisissant mes fleurs préférées et en me faisait une surprise organisée comme je les adore, mais cela ne suffira pas à me donner envie de rester avec lui. He's crazy. Je m'avance dans le couloir d'un bon pas, déterminé et franc. Mais ce serait bien trop beau pour être vrai. Personne n'échappe aux caprices de Klaus aussi facilement. Un courant d'air fait voler mes cheveux à ma droite et je m'arrête car l'hybride me bloque le chemin. Je soupire en levant les yeux au ciel.

« Tu vas me garder prisonnière ici ? C'est comme ça que tu comptes me faire t'apprécier ? Désolé mais tu as du rater les cours les plus importants concernant les bases d'une vie sociale réussie. » Je dis sur un ton espiègle et incisif.

Dans le fond, j'avoue aimer le provoquer. Il n'y a que moi qui puisse dire de telles choses et garder mon coeur dans sa cage thoracique. En règle générale, les autres s'en sortent beaucoup moins bien que ça.

Emi Burton

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Evidemment, rien ne marchait jamais comme prévu quand il s’agissait de Caroline. A peine s’était-il exprimé sur ses intentions qu’elle s’était tout de suite énervée. Mais Klaus n’était pas étonné. Il savait très bien qu’elle réagirait comme cela… En même temps pourquoi aurait-elle accepté ?

« Tu te fiches de moi ? Pour ton information, insulter mon petit-ami de gros débile sans cervelle ne va certainement pas me donner envie de m'éterniser ici. Et de toute façon, je ne veux pas fêter mon anniversaire. Ni cette année, ni aucune après. »

Klaus leva les yeux au ciel… Ce n’était pas la peine de discuter avec elle de toute façon. Et il ne voyait pas pourquoi il serait obligé de mentir sur ce qu’il pensait de Tyler. S’il n’avait pas peur de gâcher la seule et unique miniscule chance qu’il avait Caroline il aurait déjà fait disparaître cet imbécile de Lockwood qui lui pourrissait bien plus la vie qu’autre chose. Il n’eut pas le temps de réponde que déjà elle s’en allait. Il utilisa sa vitesse vampirique pour la rattraper sans problème et lui barre le passage. Il n’était pas question qu’elle s’en aille comme cela. Il voulait vraiment passer la journée avec elle, qu’elle apprenne à le connaître réellement.

« Tu vas me garder prisonnière ici ? C'est comme ça que tu comptes me faire t'apprécier ? Désolé mais tu as du rater les cours les plus importants concernant les bases d'une vie sociale réussie. »

Non. Il était évident que la séquestrer chez lui n’était pas une bonne idée. Il avait juste voulu l’empêcher de partir avant de l’avoir faite changer d’avis. Et il espérait vraiment qu’elle accepte. Il pouvait lui donner une journée très agréable, il en était certain et il aimerait qu’elle en soit consciente. Que pour une fois au moins elle lui fasse confiance.

« Caroline s’il te plait ne soit pas ridicule. Tu ne veux pas fêter ton anniversaire ? Très bien je peux le concevoir mais s’il te plaît ne t’en va pas. Je sais que tu n’as pas une haute opinion de moi. Mais je suis sûr que si tu prenais le temps de discuter avec moi, d’apprendre à me connaître, tu changerais d’avis. Je pourrai te montrer qui je suis réellement. Qui est le vrai Klaus, pas celui que tu connais. Je ne vais pas te forcer parce que je sais que cela ne servirait à rien, mais s’il te plaît, reste avec moi aujourd’hui. »

Il savait que cela avait très peu de chance de marcher, mais il avait l’horrible impression de stagner avec Caroline, donc autant changer de méthode. Il avait vraiment envie qu’elle lui dise oui.

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Bien sûr, essayer de raisonner Klaus ne fera pas avancer le débat. Il serait plus aisé de creuser un mur à la petite cuillère que d'essayer de percer sa carapace de mégalo avec des mots. Je lève les yeux un instant, trop agacée pour lui apporter l'attention qu'il demande. Pourtant, ses paroles atteignent d'une façon ou d'un autre mon cerveau et je me sens déjà fondre un petit peu. Moi aussi, pendant un temps, j'ai été le monstre que tout le monde - excepté Stefan - craignait de croiser. Bonnie m'avait en horreur et Elena ne parvenait plus à me faire confiance. Malgré tout, j'étais toujours moi-même au fond. Et aujourd'hui, c'est le vieil aspect de ma personnalité qui m'empêche de tourner complètement le dos à Klaus. Soyons honnêtes, je pourrais le haïr et élaborer des plans pour le tuer comme le fait le reste de mes amis, mais... Je n'ai pas envie de le tuer. Je ne l'apprécie pas, mais la mort n'est pas une chose à souhaiter pour quelqu'un à la légère. J'ai appris à respecter la vie le soir où j'ai tué cet homme. Le tout premier. Je ne l'oublierai jamais. Mes regrets, ma honte, ma tristesse, tous ces sentiments sincères ne pouvaient pas changer le fait qu'il était mort et qu'il ne reviendrai pas. J'ai du l'accepter et aujourd'hui je ne compte pas renier cette leçon. Pas même pour un homme comme Klaus.

Lorsque je baisse à nouveau les yeux sur lui, il me regarde de cette manière si désagréable et si typiquement personnelle, avec des yeux de chiot battu. Je pince mes lèvres, l'air gênée. Not the puppy eyes... Not the puppy eyes ! Trop tard. Une sorte de flèche invisible me transperce le coeur et le fait littéralement fondre sur place comme un morceau de caramel laissé au soleil. Shit. Je soupire et décroise les bras, impuissante face à une bouille aussi adorable. Je ne comprends pas comment il fait pour avoir l'air d'un ange alors qu'il a tant de sang sur les mains. Une partie de moi veut sincèrement croire que la raison est très simple : il a gardée son humanité, tout au fond de son âme. Mon narcissisme aimerait beaucoup que je sois la seule capable de faire ressortir ce petit quelque chose en lui de mignon, mais je n'y crois pas trop. Après tout, ce pourrait être une ruse. Cependant, je dois déposer les armes, il semblerait que je vais devoir passer ma journée avec Môôôôsieur le psychopathe.

« Bon très bien. Je t'accorde une journée. Et je te préviens, pas un mot sur le fait qu'il s'agit du jour de ma naissance. Compris ? » Je dis sur un ton autoritaire.

Je ne pense pas que le côté " chef-chef Caroline " lui fasse vraiment peur comme aux autres, mais il a toujours eu la délicatesse de s'y plier le plus possible, chose extrêmement surprenante venant d'un hybride originel assoiffé de sang et de revanche.

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« Bon très bien. Je t'accorde une journée. Et je te préviens, pas un mot sur le fait qu'il s'agit du jour de ma naissance. Compris ? »

Klaus n’en revenait pas d’être parvenu à la faire rester aussi facilement. Il était persuadé que malgré tout elle serait tout de même partie. C’est vrai que quand on y réfléchissait un peu mieux, on pouvait se demander pourquoi une jeune femme comme Caroline accepterait de passer sa journée avec lui, et de plus, le jour de son anniversaire. Il avait tour de même fait fort en choisissant ce jour en particulier. Mais il avait tout de même gagné. Et cela le réjouissait de savoir que c’est avec lui et non avec Tyler Lockwood qu’elle passerait sa journée.

« Oui très chère, j’ai bien compris ne t’en fais pas. Je te promets de n’y faire aucune allusion même la plus petite. Sache que je suis extrêmement ravi et flatté que tu acceptes de passer ta journée avec moi ma chère Caroline, je t’assure que tu ne le regretteras pas. »

Il lui adressa un sourire qui se voulait un brin charmeur et qui faisait toujours son petit effet auprès de la gente féminine. Il se décala ensuite, et passa devant elle avant de se retourner vers la blonde.

« Si tu veux bien me suivre, tu veux quelque chose à boire ? Eau, Whisky… Sang ? »

Il la conduisit jusqu’au salon et s’installa sur le canapé, lui intimant d’un signe de la main qu’elle prenne place elle aussi. Klaus l’observa attentivement, se moquant bien qu’elle le remarque ou non, il se réjouissait de pouvoir être seul avec elle et autre que pour un plan consistant à sauver Elena une fois encore. Non, aujourd’hui il l’avait pour lui tout seul et il comptait bien en profiter.

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Mais qu'est-ce-qui m'a pris de dire oui ? Je dois m'être cognée la tête quelque part. Passer la journée avec Klaus pour mon anniversaire, c'est probablement la pire décision qui soit au monde. Et pourtant... Je sais pourquoi je l'ai prise. Avec Tyler, Matt, Bonnie, Elena ou Nathan, cette journée se serait passée comme un anniversaire banal d'humaine qui va continuer à vieillir. Sauf que je ne suis plus cette fille fragile et complexée. Plus maintenant. La nouvelle Caroline est forte, indépendante, débrouillarde et immortelle. Je ne veux pas faire semblant que rien n'a changé, juste pour leur faire plaisir. La vérité, c'est que tout est différent et que nous devons nous adapter. Klaus, je crois, peut comprendre ce que je ressens. Après tout, il est vraiment vieux lui maintenant. Il a parcouru les siècles comme des traînées de poussière et ne semble pas avoir de regrets de sa vie d'avant. Le fait est que mes amis sont nombreux à avoir voulu me rendre humaine à nouveau, par tous les moyens possibles, mais je n'en ai pas envie. J'aime être puissante, immortelle, sans peur. Strong, ageless, fearless. C'est peut-être terrible à dire, mais j'ai le sentiment d'être vraiment devenue moi-même en devenant une vampire. C'est la seule chose que Katherine ai faite de bien dans sa longue vie, finalement, quand on y pense.

« Oui très chère, j’ai bien compris ne t’en fais pas. Je te promets de n’y faire aucune allusion même la plus petite. Sache que je suis extrêmement ravi et flatté que tu acceptes de passer ta journée avec moi ma chère Caroline, je t’assure que tu ne le regretteras pas. » Dit-il avec un sourire charmeur.

Je détourne le regard pour ne pas assister à ce spectacle particulièrement efficace. Un jour il faudra que je trouve comment il fait pour avoir l'air si...si...j'ai même pas de mot. Il m'énerve. Comme il me demande ce que je veux boire, je le suis dans le salon et m'installe sur un fauteuil face à lui, laissant la table basse entre nous. Question de sécurité. On ne sait jamais. Le coin de mes lèvres tressaute, hésitant entre une grimace et un sourire. Blood. L'idée de boire un petit verre de sang en sa compagnie a quelque chose de...dérangeant. Peut-être parce qu'il a volé du sang à ma meilleure amie il n'y a pas si longtemps et qu'il s'en sert pour créer des hybrides ! Et s'il me faisait boire le sang d'Elena et me transformait en toutou fidèle incapable de lui résister ? Malgré le fait que Klaus me plaise, je ne parviens pas à lui accorder ma confiance. Pas même un tout petit peu. Alors, malgré ma soif qui me brûle la gorge, je freine mon envie et répond calmement :

« Il est un peu tôt pour un whisky. De l'eau m'ira parfaitement. »

Mon regard se trouve alors attiré par un tableau, accroché au mur sur notre droite. Il y a quelque chose de mélancolique et profond dans cette peinture. On la trouverait presque inspirée de sentiments...humains. Un sourcil haussé, je me risque à poser la question qui me brûle les lèvres.

« Est-ce-que...c'est toi qui l'a peint ? »

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Assis l’un en face de l’autre, Klaus sourit de la proximité que Caroline souhaitait mettre en eux. Mesure de sécurité sans doute. Mais en quelle circonstance ? C’est cela que se demandait Klaus. Craignait-elle qu’il ne décide soudain de l’attaquer, ou bien avait-elle peur de ses réactions à elle en sa présence. Aussi loin qu’il se souvienne, il n’avait jamais été violent envers Caroline et l’idée qu’il lui saute à la gorge était ridicule… Mais Klaus ne souhaita pas non plus valider sa deuxième option. S’il y avait une chose qu’il avait appris avec Caroline, c’était qu’elle était au moins aussi imprévisible que lui.

« Il est un peu tôt pour un whisky. De l'eau m'ira parfaitement. »

Il arqua un sourcil mais ne dis rien. Il se doutait bien que sa proposition de sang avait dû lui faire envie mais il ne savait pas pourquoi elle décidait de prendre de l’eau. C’était bien la première fois qu’un vampire lui demandait de l’eau… Mais enfin bon, si c’était ce qu’elle désirait il lui donnerait. Il se leva afin d’aller chercher ce que la blonde réclamait, n’oubliant pas de se servir un verre de sang frais. Il n’allait pas se priver lui. Il ne se refusait jamais ce petit plaisir. Il retourna vers la canapé et donna le verre d’eau à Caroline, puis il se rassit en face d’elle. Alors qu’il allait porter son verre à ses lèvres, Caroline lui posa une question.

« Est-ce-que...c'est toi qui l'a peint ? »

Il suspendit son geste et jeta un coup d’œil au tableau qu’elle désignait. C’était bien la première fois qu’on lui parlait des tableaux qui ornaient les murs de cette maison. Habituellement, personne ne s’en souciait. Habituellement, les gens qui venaient ici venaient pour régler des affaires urgentes. Klaus aimait peindre, c’était un fait. En plus d’un millénaire d’existence, il avait eu le temps de développer cet art, c’est vrai, et il était très fier du résultat de ses toiles. Peindre était un peu comme un exutoire pour lui. Il pouvait laisser libre court à ses sentiments, exprimer ce qu’il ressentait au fond de lui.

« Oui. Comme la grande majorité des toiles qu’il y a ici. Pourquoi, c’est si moche que cela ? Tu peux le dire, je suis ouvert à toute critique dans le cas où elle est constructive bien entendu. On en m’en fait pas souvent puisqu’on ne s’intéresse pas souvent à mes toiles. »

Il ne savait pas trop pourquoi elle lui posait cette question mais il avait promis qu’il répondrait sincèrement à toute question qu’elle lui poserait. Il était décidé à se découvrir à elle, et il espérait vraiment que Caroline aime ce qu’elle verrait chez lui, qu’elle aime la véritable personne qu’était Klaus.

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Je n'apporte que peu d'attention à Klaus pendant qu'il me verse un verre d'eau. J'ai bien sentie sa surprise lorsque j'ai demandé ce breuvage très simple, mais après tout c'est sa faute, c'est lui qui me l'a proposé. Sa réponse confirme ce que je pensais, le tableau est effectivement bien de lui, comme la plupart de ceux qui ornent les murs. Curieusement impressionnée, je plisse légèrement le nez, une sorte de réflexe physique incontrôlé que j'ai depuis que je suis petite. Prenant son invitation à le critiquer comme un défi, je me lève du divan et me déplace à une vitesse vampirique jusque devant la toile. Mon regard sonde la peinture comme il sonderait une âme. Hm...weird. C'est étrange, ce tableau m'inspire beaucoup de sentiments profonds et intenses. Des sentiments très humains. J'en arrive à me demander comment Klaus a pu peindre ceci, s'il n'a plus d'humanité. Discrètement, je tourne la tête pour observer l'hybride. Remarquant qu'il me fixe également, je me concentre de nouveau sur le tableau en rougissant légèrement. Je ne pensais pas qu'il me regardait pendant que j’analysais la création. Je me racle la gorge et me lance donc dans une critique, même si je ne sais pas encore où je vais dans mon raisonnement.

« J'aime beaucoup l'atmosphère qui se dégage de celui-ci. Il est très...profond, nostalgique, amer et sombre. Je peux presque sentir les émotions, juste en le regardant. » Je me tourne pour regarder Klaus avec un air très étonné. « Cette oeuvre regorge d'humanité. » Je remarque simplement.

Ma critique faite, j'évite soigneusement le regard de Klaus en revenant m’asseoir. Du bout des doigts, je saisis le verre d'eau et le porte à mes lèvres. Je n'ose pas lever les yeux. Je ne veux pas lire dans les siens ce qu'il est en train de penser actuellement. Je viens de dire au pire psychopathe que je connaisse...qu'il a fait preuve de sentiments importants. Une partie de moi essaye de se convaincre que cette toile est ancienne et date du temps où Klaus était probablement différent. Malheureusement, l'autre partie de moi doit bien admettre que cet hybride à l'accent anglais n'est pas toujours monstrueux. Encore moins en ma présence. Est-ce-que cela voudrait dire... Non. Impossible. It can't be. Ma nervosité est à présent palpable, même si je ne sais toujours pas d'où elle provient. Et même si Klaus était capable de réelles émotions, qu'est-ce-que ça change ? Il a quand même enlevée Elena pour la vider de son sang dans ses poches en plastique, afin de se créer une armée de zombies obéissants, mon copain avec. Je soupire.

« Alors ? C'est quoi le programme ? J'espère que tu n'as pas prévu de passer la journée à regarder tes peintures. Ce serait un peu trop narcissique... Même pour toi. » Je remarque, sur un ton neutre.

Je suppose que lui parler ainsi m'aide à repousser ma culpabilité et mes doutes à son égard. J'ai besoin de me rassurer et de me convaincre de son incapacité à être une bonne personne.

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« J'aime beaucoup l'atmosphère qui se dégage de celui-ci. Il est très...profond, nostalgique, amer et sombre. Je peux presque sentir les émotions, juste en le regardant. Cette oeuvre regorge d'humanité. »

Il fixe l’œuvre un moment. Elle datait de peu de temps. Il peignait pas mal en ce moment, c’était un bon moyen pour lui de se vider la tête. Il essayait vraiment de se tenir à sa résolution de ne plus faire de mal à l’entourage de Caroline, et la peinture l’aidait à se débarrasser de ses pensées négatives, parfois il l’utilisait pour ne plus penser à Caroline. Il hausse les épaules et s’assoit sur le sofa. Il croise les jambes et pose un bras sur l’accoudoir.

« Etonnant pour un monstre comme moi n’est-ce pas ? »

Un sourire ourle ses lèvres fines. Un sourire un peu triste il est vrai. Il savait bien ce que pensait Caroline de lui. Elle pensait comme tous les autres. Il espérait qu’un jour elle change d’avis, il faisait tout pour ça. Mais bon… Il n’avait pas non plus beaucoup d’espoirs. Il hausse les épaules.

« Je te l’offre si tu l’aimes tant que ça. Cadeau d’ami enfin si on peut dire ça… Ou d’anniversaire comme tu préfères. Mais comme tu ne veux pas qu’on le fête.»

Il la fixe neutre, il ne sait pas toujours comment se comporter avec elle. Il a toujours peur de mal s’y prendre avec elle, qu’elle s’énerve d’un coup, qu’elle lui en veuille encore plus. Déjà que la situation était assez tendue entre eux. Ce n’était pas le moment d’envenimer plus les choses et de griller toutes ses cartes avec elle.

« Alors ? C'est quoi le programme ? J'espère que tu n'as pas prévu de passer la journée à regarder tes peintures. Ce serait un peu trop narcissique... Même pour toi. »

Il la fixe un peu surpris du changement et un peu blessé aussi. Il détourne le regard et finit son verre de sang, savourant le liquide rouge et âpre. C’est elle qui s’était décidée à regarder ses tableaux, il ne lui avait rien demandé. Il ne comprenait pas les sauts d’humeur de Caroline.

« Ce que tu veux, c’est ta journée. Et je ne t’ai jamais demandé de regarder mes tableaux il me semble. »

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Caroline & Niklaus

Je bois mon verre d'eau servi par Klaus, un peu gênée. Il a raison, c'est moi qui ai abordé le sujet des tableaux, alors pourquoi est-ce-que je l'envoie soudainement bouler comme ça ? Peut-être parce qu'il a montré un côté humain de lui-même. Peut-être parce que je n'ai pas apprécié ce que j'ai découvert en lui. Ou au contraire parce que je l'ai un peu trop apprécié. C'est un bon moyen de remettre de la distance entre nous, de fuir ce que je ne veux pas voir. Klaus ne peut pas être quelqu'un de gentil et de créatif, c'est un vampire originel et un assassin. Je déglutis en essayant de m'en convaincre au possible. Je suis avec Tyler. Même si notre relation bat un peu de l'aile en ce moment, ce n'est qu'une passade. Je sais que nous ressortirons grandis de cette période sombre. Je ne peux pas laisser Klaus m'éloigner de mon objectif : une réconciliation avec mon petit-ami. Cependant, je ne peux pas me montrer tout le temps détestable. Ca ne me ressemble pas. Je pousse un petit soupir.

« C'est vrai. Désolé. » Je concède. « Et merci pour le tableau, mais...il vaut mieux que tu le garde. »

Je ne dirai pas un mot de plus cela dit. C'est déjà vachement bien que j'accepte de m'excuser pour m'être emportée. C'est pas comme si ça lui arrivait jamais hein. Je l'ai déjà vu arracher des têtes pour moins que ça. Alors si je râle un peu, c'est quand même pas la fin du monde. Et concernant son tableau, c'est vrai que je le trouve sublime, mais je ne veux pas imaginer la réaction de mes proches si j'attachais une toile signée " Niklaus " dans ma chambre. Je préfère changer de sujet d'ailleurs, parce que clairement la situation actuelle n'annonce pas une journée confortable. Je préfère réfléchir à ce que j'aimerais faire, puisque apparemment aujourd'hui Klaus a décidé de faire ce que moi je veux. Choix cornélien... Que faire, que faire ? J'y songe tout en terminant mon verre d'eau et en admirant cette peinture qui continue à me fasciner.

« Je sors rarement de la ville... » Je pense tout haut. « Mais je suis plutôt bien ici, contrairement à ce que j'imaginais. »

Je commence à me dire que ce manoir n'est pas aussi flippant que ce que je pensais avant, surtout une fois vidé de la plupart de ses pensionnaires. A mes yeux, Klaus n'est pas le plus effrayant de la fratrie Mickaelson. Je suis plutôt ravie et soulagée que Kol ne soit pas présent. C'est lui dont je me méfie le plus. Il a quelque chose... d'imprévisible et de sadique. Plus que les autres, je veux dire. Le silence commence à peser un peu dans cette grande maison, alors une idée me vient et je me tourne pour regarder Klaus.

« Tu aurais de la musique ? »

Emi Burton

Originel

Happy Birthday Sweet Heart

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Klaus le ressentait parfaitement, que Caroline était en quelque sorte, en conflit intérieur. Et il se disait que cela ne pouvait qu’être bon pour lui. Caroline deviendrait sa compagne tôt ou tard, la reine qu’il cherchait depuis des années, des décennies, des siècles… près d’un millénaire au final. Pour le moment, elle n’occupait que le rang de princesse, mais il savait qu’elle finirait de se rendre compte qu’il est l’homme de sa vie, et qu’il pouvait lui offrir plus, bien plus que tous les hommes qu’elle avait fréquentés jusqu’à maintenant. Elle le savait même probablement déjà, mais elle continuait de se voiler la face et de se convaincre qu’il était un monstre sans cœur et avide de cruauté. Oh elle n’avait pas tout à fait tort, Klaus n’était pas un sain, mais il mettrait le monde à ses pieds, juste pour qu’elle lui sourit. Mais bien sûr, elle n’en avait pas encore conscience, peu importe, Klaus était patient. Très patient, et elle se lasserait vite de Tyler Lockwood, ce minable ne méritait pas le cadeau qu’il lui avait fait en lui offrant le statut d’hybride. Mais l’originel corrigerait bien vite son erreur.

« C'est vrai. Désolé. Et merci pour le tableau, mais...il vaut mieux que tu le garde. »

Oh, la grande Caroline qui s’excuse, cela allait rester dans les annales, pour sûr. Mais il appréciait beaucoup l’intention, et ne manquerait pas de l’oublier. Pour ce qui est du tableau, ce n’est pas son refus qui arrêtera quoique ce soit, Klaus lui apportera et lui accrochera lui-même dans sa chambre quand elle s’absentera, juste en face de son lit, comme ça au moins, elle pensera à lui tous les soirs avant qu’elle s’endorme. Il comptait bien hanter chaque instant de son quotidien, jusqu’à ce qu’elle cède et encore. Il la hantera deux fois plus quand elle sera enfin sienne. C’était tout à fait certain, il n’avait absolument aucun doute sur le sujet. D’autant plus que son regard semblait toujours vissé à sa peinture, elle ne trompait personne, et encore moins l’auteur. Mais il était mignon de voir à quel point elle mettait d’énergie à repousser tout lien entre eux, alors qu’une connexion était déjà bien ancrée.

« Je sors rarement de la ville... Mais je suis plutôt bien ici, contrairement à ce que j'imaginais. »

Il lui adresse un sourire. C’était toujours ça de prix, elle se sentait bien chez lui, et donc dans sa future demeure. Klaus n’en démordait pas que Caroline deviendrait sa compagne, ils étaient faits l’un pour l’autre. Enfin bref, il était tout de même très content de voir qu’elle admettait au moins se sentir bien chez lui. En même temps, Klaus n’avait pas fait les choses à moitié. Il était aussi bon architecte que peintre et avait choisi la décoration et les meubles avec goût. Comme tout ce qu’il choisissait. Il était l’être parfait en même temps.

« Tu aurais de la musique ? »

De la musique ? Probablement, mais il comptait bien en tirer profit. Il se leva et s’approcha du poste de lecture. Il brancha son téléphone à l’enceinte et se rendit sur le navigateur pour lancer un titre en particulier qu’il savait être, la chanson préférée de Caroline. Il se tourna ensuite vers elle avec un sourire et lui tendit une main.

« Seulement si tu m’accordes cette danse ma douce. »

black pumpkin

Vampire

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Caroline & Niklaus

Quand Klaus se lève et branche son smartphone à des enceintes dernier cri, je me sens un peu stupide. Je ne sais pas pourquoi, j'avais imaginé qu'il sortirait une collection impressionnantes de vinyles de toutes les époques pour les faire tourner sur une platine poussiéreuse. Des fois il faudrait que je me souvienne que même si les vampires originels sont très anciens, ils savent eux aussi se servir des nouvelles technologies. La honte quitte cependant rapidement mes pensées lorsqu'une chanson que je connais bien résonne dans la grande maison. Un frisson me parcours et je ne peux retenir un petit sourire. Bien sûr qu'il sait quelle est mon morceau préféré. J'imagine qu'il avait prévu le coup depuis un moment et je ne suis même pas surprise qu'il me propose une danse en échange. Rien n'est gratuit avec Klaus. Jamais.

« C'est non-négociable j'imagine ? » Je lève les yeux au ciel et prend sa main avec un air désabusé.

De toute façon ça ne servirait à rien de refuser, il trouverait un autre moyen de me plier à ses lubies. Lentement, je danse avec lui tout en conservant une distance correcte entre nous. Il ne faudrait pas se faire des idées non plus. C'est une danse. Une seule.

« Je parie que tu avais cette idée en tête depuis longtemps. Tu attendais le bon moment pour te servir de mes propres goûts musicaux contre moi ? » Je discute sans perdre le rythme.

Danser est une seconde nature pour moi. Déjà toute jeune j'avais appris toutes les danses de salon en vue de devenir Miss Mystic Falls en grandissant. Devenir vampire n'a pas changé grand chose à cela, sinon peut-être le fait que je bouge avec encore plus d'aisance. C'est plus facile d'avoir de l'équilibre avec cette nouvelle nature.

Je m'efforce au maximum d'éviter le regard appuyé de Klaus. Je sais ce qu'il essaye de faire. Ce n'est pas en me fixant qu'il va faire chavirer mon cœur. Je le lui ai déjà dit, je suis bien trop intelligente pour le laisser me séduire. Malheureusement, je me souviens aussi qu'il m'avait répondu que c'était pour cette raison qu'il m'aimait...

« Tu dois être particulièrement fier de toi. Le grand Niklaus Mikaelson obtient une fois ce plus ce qu'il veut. » Je soupire avec un petit air boudeur.

C'est vrai quoi. Pourquoi est-ce-qu'il devrait toujours obtenir satisfaction ? Et pourquoi je ne suis pas en train de lui écraser les pieds pour m'échapper d'ici ? Reprends toi Caroline, tu es en train de devenir son joujou ! Heureusement, la chanson arrive à sa fin et j'en profite pour lâcher Klaus un peu abruptement en reculant d'un pas, mal à l'aise. Je devrais peut-être partir maintenant avant de m'amuser plus que je ne devrais. Cet homme a kidnappé ma meilleure amie pour lui voler son sang. Il a asservi mon petit-ami. Il a tué de nombreux innocents dans cette ville qui m'a vue grandir. Et s'il blessait encore mes proches ? Et si il décidait que la police l'ennuie trop et prenait la décision de supprimer ma mère ? Je ne peux pas lui faire confiance. Il est bien trop imprévisible. Des milliers de questionnements inquiets défilent probablement dans mes yeux en cet instant. J'hésite à partir en courant sans me retourner.

Emi Burton

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Klaus ne compte pas abandonner la partie, Caroline allait tôt ou tard se rendre compte qu’ils étaient faits l’un pour l’autre, parce que c’était le cas. Elle perdait son temps avec Tyler, il était le seul à pouvoir la rendre pleinement heureuse, à la traiter comme une princesse. C’est ainsi qu’il voyait les choses, et elle pouvait bien le repousser, refuser ses avances, il était certain qu’au fond d’elle, elle sentait qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Il le sentait, rien qu’en était près d’elle, il sentait cette alchimie, ce lien entre eux. Ils étaient comme des âmes sœurs, et ils s’étaient enfin retrouvés. Elle n’en avait pas conscience, mais cela n’allait pas tarder, il était confiant. Caroline était vraiment faite pour lui, c’est tout. Il n’y avait pas à aller chercher beaucoup plus loin pour s’en rendre compte.

« C'est non-négociable j'imagine ? »

Elle ne semblait pas ravie… bon ce n’est pas grave. Il posa une main sur sa taille, et prit son autre main dans la sienne et dansa doucement avec elle, suivant le rythme de la musique. Il ne tenta rien d’indécent, il voulait juste danser avec elle, il n’aimait en plus pas ce qu’elle insinuait, il ne voulait pas la forcer, en aucun cas.

« Je parie que tu avais cette idée en tête depuis longtemps. Tu attendais le bon moment pour te servir de mes propres goûts musicaux contre moi ? »

Klaus retînt un soupire. Il ne comprenait pas pourquoi elle était aussi dédaigneuse et dure avec lui. Il s’efforçait de lui faire plaisir, de lui faire la passer la meilleure journée, mais elle ne cessait de le rembarrer et de lui montrer qu’elle n’avait pas envie d’être là. Il avait pourtant mis en place tout ce qu’elle aimait. Tout ce qui techniquement, devrait la ravir. Mais ce n’était pas le cas, et cela le contrariait beaucoup.

« Tu dois être particulièrement fier de toi. Le grand Niklaus Mikaelson obtient une fois ce plus ce qu'il veut. »

Cette fois-ci, il soupira pour de bon. Il la laissa reculer et coupa complètement la musique. Ça ne rimait plus à grand-chose. Il fit mine de regarder quelque chose sur son téléphone, de répondre à un message, tout en gardant un visage neutre et fermé. Caroline l’agaçait, elle avait beau être spéciale, il ne permettait pas tout et il en avait assez à présent. Elle dépassait les bornes et était injustement injuste avec lui. Et il ne comptait pas subir cela pour le reste de la journée.

« Tu devrais rentrer chez toi Caroline. Ce serait bête que tu gâches plus longtemps ta journée d’anniversaire. »

Il ne la retiendrait pas, il l’avait assez fait. Et d’ailleurs, il ne comptait plus retenter de lui faire ouvrir les yeux avant un moment. Il avait sa fierté, et il ne voulait pas lui courir après. C’était lassant, Klaus avait peu de patience, et quand sa patience était arrivée à la limite, il se détournait des choses pour s’intéresser à d’autres. Que Caroline s’en aille et fasse ce qu’elle voulait, il n’en avait que faire. C’était peut-être de la mauvaise foi, mais elle le poussait à bout, il fallait bien le reconnaître, Klaus n’était pas un petit agneau non plus, il ne fallait pas l’oublier. C’était un prédateur.

black pumpkin

Vampire

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Caroline & Niklaus

La déception et la détresse dans le regard de Klaus me pincent le cœur plus que je ne le pensais, notamment lorsqu'il semble lâcher prise pour de bon. La musique s'éteint et ses mains quittent les miennes, coupant court à notre petite danse. Je devrais en être soulagée, c'était ce que je voulais, et pourtant je ne peux empêcher ma conscience de me culpabiliser. Est-ce-que cela m'aurait coûté si cher de lui accorder une danse sans l'agresser verbalement ? Probablement pas. Mais c'est plus fort que moi, je n'arrive pas à me détendre. Je suis nerveuse en sa présence. Il est puissant, charismatique, riche, beau, intelligent... Dans d'autres circonstances, il aurait pu être le prince charmant dont j'avais rêvé toute ma vie. Il aurait pu être celui capable de balayer toutes mes peines sentimentales. Mais il a commis des actes difficiles à oublier. Néanmoins... Je ne peux pas partir comme ça. Ca ne serait pas correct.

« Non...je suis désolée. C'était injustifié. Je vois bien que tu essayes de bien faire. Je suis juste...encore un peu sur la défensive. Tu ne m'a pas laissé que de bonnes impressions tu sais. Je ne sais pas quoi penser, et je déteste les incertitudes. Ca m'angoisse. » Je réponds en essayant d'ouvrir un peu ma carapace.

Car lorsque je suis angoissée, je me montre agressive pour le cacher. Je suis finalement bien mal placée pour juger la carapace de Klaus, alors que j'ai plus ou moins la même. Bon...lui il coupe des têtes quand il est contrarié. On peut dire qu'il a poussé l'idée à l'extrême. Quelque part, je suis consciente que nous ne sommes pas si différents tous les deux. Nous partageons l'ambition, l'émotivité, l'humour, le besoin d'affection... Sur un plan spirituel, nous pourrions être très compatibles. Dommage qu'il ai choisi de s'en prendre aux gens que j'aime. Car nous sommes rancuniers également. Je ne sais pas comment je pourrais lui pardonner ce qu'il a fait à Elena. Je soupire.

« Essaye de te mettre à ma place. Je suis un peu perdue. Tu es tantôt agressif et mégalo, tantôt doux et sympathique. Je ne sais jamais à quel Klaus je suis en train de m'adresser. »

Je ne sais pas s'il est vraiment utile que j'essaye de me justifier. Mais quelque part je pense qu'il serait bénéfique de dire une bonne fois pour toute quelles sont nos arrières-pensées. Oui, sous certains angles, il pourrait me plaire. Le nier serait stupide. Mais il ne peut pas être naïf au point de penser que ces atomes crochus peuvent suffire à effacer le mal qu'il a fait en un clin d’œil.

Emi Burton

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Il est vrai que Klaus était déçu. Comment pourrait-il ne pas l’être ? Il avait pensé qu’il aurait pu offrir une belle journée à Caroline, et qu’elle se rende compte qu’il n’était pas aussi monstrueux qu’elle le pensait, mais de toute évidence, c’était peine perdue, elle ne faisait que râler et le contredire sur tout, et cela commençait à vraiment l’énerver S’il aimait avoir le dernier mot, là il en avait tout simplement marre. Autant qu’elle rentre chez elle, qu’elle retrouve son abruti de petit ami et qu’elle fasse sa vie. Lui n’avait plus envie de faire des efforts, ni même de passer du temps avec elle. Elle était particulièrement désagréable, et cela lui faisait de la peine certes, mais il ne l’avouerait pas pour autant. Il restait quelqu’un de fier, et il vivait une situation particulièrement humiliante. Ce qui avait tendance à le mettre sur la défensive. C’était une mauvaise idée cette journée, il s’en souviendrait comme d’un exemple.

« Non...je suis désolée. C'était injustifié. Je vois bien que tu essayes de bien faire. Je suis juste...encore un peu sur la défensive. Tu ne m'a pas laissé que de bonnes impressions tu sais. Je ne sais pas quoi penser, et je déteste les incertitudes. Ca m'angoisse. »

Klaus ne comprenait pas vraiment pourquoi elle s’excusait. Néanmoins, il appréciait le geste, mais il restait tout de même vexé, cela ne changeait rien. Il ne lui prêta pas vraiment d’attention, se contentant de hocher la tête tout en faisant mine que quelqu’un lui avait envoyer un message sur son téléphone. Ce n’était pas le cas, mais il n’avait aucune envie d’avoir cette discussion avec Caroline. Klaus était quelqu’un de lunatique, et son humeur était très nettement retombée, en même temps que ses espoirs, alors cela ne le rendait pas très agréable. Il avait l’habitude dans tous les cas, il était l’horrible monstre qui tuait et torturait les gens. Sauf que personne, mise à part Elijah, n’avait un jour tenté de le comprendre, de se mettre à sa place. Non, il restait le méchant de l’histoire et point barre.

« Essaye de te mettre à ma place. Je suis un peu perdue. Tu es tantôt agressif et mégalo, tantôt doux et sympathique. Je ne sais jamais à quel Klaus je suis en train de m'adresser. »

Klaus lâcha son écran des yeux pour la regarder. Son regard était neutre, et ne reflétait aucune émotion particulière. Encore une fois, il n’avait pas vraiment envie d’avoir ce genre de discussion avec elle, il n’était pas d’humeur, et les choses pourraient empirer, ce qui ne serait pas judicieux, loin de là. Mieux valait passer à autre chose.

« Tu m’en vois navré Caroline. Je ne m’adresserai plus du tout à toi, au moins, tu n’auras plus d’occasion de te sentir perdue. Je m’excuse, encore une fois, d’avoir pris de ton temps. Tu devrais retourner voir des proches à présent, et tenter de passer un agréable anniversaire. »

Sur ce, il quitta le salon pour se rendre dans son atelier, il avait envie de peindre un peu, sans qu’il ne sache vraiment quoi.

black pumpkin

Vampire

Happy Birthday Sweet Heart

Caroline & Niklaus

J'ai tout gâché, j'en suis consciente. Mais je suis aussi consciente qu'il est inutile d'insister lorsque Klaus a décidé quelque chose et pour le moment il a décidé de ne plus m'accorder de son temps. Je me sens un peu bête de ne pas avoir su en profiter lorsqu'il était enfin charmant et attentif. Suis-je vraiment à blâmer cependant pour cette tension entre nous ? Peut-être mais pas seulement. Klaus sait très bien pourquoi je suis distante, il connait mes raisons et il sait parfaitement qu'elles sont justifiées. Il n'a juste pas envie de l'admettre parce qu'il a sa fierté, tout comme moi. Il faut bien le dire, nous sommes deux têtes de mules. Je soupire en l'observant s'éloigner après sa tirade digne d'un épisode de Caliméro. Le dialogue, ce n'est vraiment pas son fort, hein ? J'aurais du me douter que mes excuses passeraient d'une oreille à l'autre sans s'arrêter. Déçue, je tourne les talons et sors du manoir. Je ne compte pas le suivre et insister, cela ne ferait qu’aggraver la situation. Inconsciemment, je regrette un peu l'époque où Klaus passait son temps à me poursuivre es espérant obtenir mes faveurs et se contentait de sourire lorsque je le repoussait. Ca avait quelque chose de valorisant pour moi. J'aimais me sentir désirée et puissante, j'aimais avoir une emprise sur lui. Dommage qu'aujourd'hui il ait décidé de baisser les bras. Peut-être ais-je laissé ce jeu durer un peu trop longtemps entre-nous.

En montant dans ma voiture, je me demande si je veux vraiment que Klaus m'oublie et arrête de me draguer. Je n'en suis pas certaine. J'ai toujours peur de lui et de ses réactions, sans parler des réactions de mes amis qui ont tellement de mauvais souvenirs avec lui. Pourtant, une partie de moi continue de crier qu'il serait parfait pour moi et qu'il y a une lueur dans ses yeux qui est d'une pureté incroyable. Un mince sourire s'étire sur mes lèvres en me rappelant des bons souvenirs que j'ai avec l'hybride originel. Il m'a protégée à maintes reprises et fait de nombreuses concessions pour me faire plaisir. Ses cadeaux étaient toujours romantiques et désintéressés. Et puis il y a cette bouille qu'il fait parfois et qui ressemble à celle d'un petit chiot... Je grommelle et met un moment à démarrer ma voiture, hésitante. Maintenant j'ai envie de retourner à l'intérieur et lui parler. Mais c'est trop tard. Il faudra que je fasse plus attention à ses sentiments la prochaine fois. Il ne mérite peut-être pas autant de froideur de ma part. Je rentre chez moi, bien décidée à ne célébrer mon anniversaire avec personne d'autre. De toute façon c'était ce que j'avais prévu à la base.

Emi Burton

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